14 Avril 2014
RUE DU CHATEAU CINQUANTE QUATRE
Vagues lunaires dans mon éther
La neige y poignarde nos vies
De branches en bandeaux mortuaires
Nage un plumeau couleur d’ennui
Des rossignols chantent sous verre
Djembés tamouls et vert-de-gris
Rue du château, cinquante-quatre
Cadavre exquis et vin nouveau
L’âme à l’envers volent dans l’âtre
Ma raison mauve et son écho
Vagues lunaires dans mon désert
Chateaubriand goûte le bruit
Le cris des fourmis cellulaires
De l’univers, des insomnies
Dessous navigue une chimère
Au bras d’un Romanée-Conti
Rue du château, cinquante-quatre
Cadavre exquis et vin nouveau
L’âme à l’envers volent dans l’âtre
Ma raison mauve et son écho
Vagues lunaires dans mon imper
Des chats butinent mes habits
Tandis qu’au loin sonne à l’envers
Un souffle ascendant d’Arabie
Chafouins sont les sabres et les clercs
Tonnerre ! J’aperçois mon esprit
Rue du château, cinquante-quatre
Cadavre exquis et vin nouveau
L’âme à l’envers volent dans l’âtre
Ma raison mauve et son écho
© Meremptah – Janvier 2014
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